L’eau bénite est à bénir le matin même, soit par le célébrant [du rituel] soit par un autre mage.
Le rituel est très solennel et ressemble beaucoup à un
rituel magique. Il convient de préparer tous les accessoires religieusement :
L’eau à bénir, dans un vase convenable.
Un plateau avec le sel.
Un manuterge ou essuie-mains, à l’usage du célébrant.
Le bénitier portatif vide, avec l’aspersoir.
Un missel (ou un grimoire) dont le célébrant se servira pour la bénédiction.
Un tissu ou manuterge de lin, dont l’usage sera indiqué un peu plus loin.
De l'encens
L'encensoir
Le célébrant peut se faire aider d'un acolyte qui prendra le missel et le tiendra ouvert [sous le regard] du célébrant, se plaçant à sa gauche, tandis que le célébrant, les mains jointes, lira à voix basse les
prières et exorcismes qui y sont marqués. Il n’y a rien de particulier à signaler dans le rite de bénédiction, dont l’accomplissement ne présente aucune difficulté.
Au moment où le sel doit être mêlé en forme de croix dans l’eau à trois reprises, aux paroles
In nomine Patris, etc., un second acolyte tendra le plateau avec le sel au célébrant ; puis il lui présentera le manuterge avec les baisements d’usage, pour qu’il s’essuie les mains.
Après la bénédiction, le thuriféraire [ou l’acolyte] fermera le missel et le déposera sur la table. Puis il prendra un peu d’eau bénite dans le bénitier, qu’il essuiera avec le tissu de lin préparé à cet effet. Mettant l’aspersoir dans le bénitier, il les tiendra l’un et l’autre de la main droite devant la poitrine.