Une autre histoire nous est rapportée par
Maurice Berger dans son livre
L'ésotérisme spirituel. Le journaliste
Jean Perrigault eut l'ennui d'en faire l'expérience. En 1928, alors qu'il voyageait en Haute Volta, il rencontra dans un village, un sorcier forgeron qui lui proposa ses
services pour la mort ou la paix avec ses ennemis. Le journaliste étant justement en désaccord avec deux personnes habitant Paris, et souhaitant se réconcilier avec elles, accepta la proposition pour faire la paix avec ces personnes. Il offrit du piment, de la noix de kola et un coq vivant, ingrédients nécessaires à l'opération. Le sorcier lui demanda de penser très fort à ses ennemis, puis
il sacrifia le coq avec un fer rougi dans le foyer de la forge. Il entra en transe pendant un moment avec une femme qui l'assistait, et ensuite il prédit à
Jean Perrigault qu'avant la nouvelle lune, il serait satisfait.
Quelques temps après, le journaliste, en arrivant à Paris, apprit avec stupeur que les deux hommes auxquels il avait pensé pendant l'acte de magie chez le
sorcier en Afrique, étaient décédés. Le lendemain de l'accomplissement du rituel, le premier avait été renversé par un camion et tué sur le coup, et huit jours après, le second avait succombé dans un taxi à la suite d'une hémorragie. Vingt-cinq ans après,
Jean Perrigault de retour en Haute Volta, retrouva le sorcier dans son village et lui reprocha de ne pas lui avoir apporté la paix qu'il lui avait promise. Le sorcier lui demanda alors
quelle était la couleur du coq sacrifié.
Roux
lui répondit le journaliste.
Roux, c'est la mort, pour la paix il aurait fallu un coq blanc
lui répondit le sorcier.
C'est ainsi que par suite de l'ignorance de
Jean Perrigault sur l'importance de la couleur du coq sacrifié, le résultat fut contraire à celui qu'il avait espéré. Il en ressentît alors un sentiment de regret et de culpabilité.
Source :
L'ésotérisme spirituel
https://books.google.fr/books?isbn=2851571621
Maurice Berger - 1997