Dans les premiers jours de l'antiquité il existait un certain nombre de
doctrines hermétiques fondamentales que le maître transmettait à l'élève et qui étaient connues sous le nom de
« Kybalion » ; le sens exact et la signification de ce mot ont été perdus dans le labyrinthe des siècles écoulés. Cet enseignement, cependant, est connu de quelques personnes à qui il a été transmis verbalement, de génération en génération, à travers les siècles. Ces principes n'ont jamais été écrits ni imprimés, aussi loin qu'il nous est possible de nous reporter.
C'était simplement une
collection de maximes, d'axiomes et de préceptes qui étaient complètement incompréhensibles pour les profanes, mais que les adeptes comprenaient parfaitement une fois expliqués et amplifiés par les
Initiés hermétiques à leurs néophytes. Ces enseignements constituaient véritablement les principes fondamentaux de « l'Art de l'Alchimie hermétique » ; celui-ci, contrairement aux croyances générales, donne la prépondérance aux
Forces mentales plutôt qu'aux éléments matériels, à la
transmutation d'une sorte de vibrations mentales en vibrations d'une autre sorte plutôt qu'à la transformation d'une sorte de métal en une autre. La légende de la
« Pierre philosophale » capable de transformer en or un vil métal n'était qu'une allégorie de la Philosophie hermétique, bien comprise seulement des adeptes du véritable hermétisme.