Les Protocoles des Sages de Sion

Protocoles des Sages de Sion
Les Protocoles des Sages de Sion n'a rien à voir avec la ville valaisanne de Sion. Il s'agit de la consignation écrite de conférences faites en trois séances et groupées en vingt-quatre parties consacrées au programme politique, économique et financier de l’établissement de l’hégémonie mondiale juive. Beaucoup croyaient que ce programme avait été arrêté au premier Congrès sioniste de Bâle en 1897. Mais ce n'est pas le cas.

Le premier éditeur des Protocoles est l'écrivain Russe Sergueï Alexandrovitch Nilus en 1905, 1911 et 1917.

Il s'agit d'un plan juif de domination du monde reposant sur la modernisation industrielle et financière.

 
Les Protocoles des Sages de Sion

Le contenu des Protocoles

La première conférence comprend les parties 1 à 9 et traite du programme destructif : excitation à la discorde au sein des partis ; extermination de la noblesse et des grands propriétaires terriens ; provocation de crises économiques et de troubles parmi les ouvriers ; action de désagrégation par la presse ; confusion de l’opinion publique ; dépravation de la jeunesse ; sapement de la justice ; lutte contre la religion.

La deuxième conférence comprend les parties 10 à 19. Il s’agit bien d’une autre conférence et d’une autre date. Le conférencier traite du programme constructif : de la constitution de l’État, de la position des représentants du peuple, de l’organisation de la presse, de la législation, de la justice, de l’instruction publique, de l’organisation de la police.

La troisième conférence ― parties 20 à 24 ― débute par la phrase :

Aujourd’hui, nous parlerons du programme financier.
 

La conception des Protocoles concorde avec les paroles des prophètes qui promettent l’hégémonie mondiale à Israël : avec les doctrines des Talmudistes et celles des Kabbalistes.
 

L'origine des Protocoles

Au printemps de 1895, un propriétaire terrien, le commandant en retraite Alexeï Nikolaïevitch Soukhotine, reçut d’une Russe la copie du Protocole rédigée en langue française. Les recherches ont établi qu’en toute probabilité il s’agissait de Mlle Juliana Dimitrievna Glinka (1844-1918), fille d’un diplomate russe, vivant à Paris sous le nom de Justine Glinka et qui, entre 1880 et 1890, avait déjà fait parvenir aux autorités de son pays des renseignements sur l’activité des révolutionnaires russes. Lorsqu’elle quitta Paris, au printemps de 1895, et rentra en Russie, elle rendit visite au commandant Soukhotine qui était de ses amis, et lui remit une copie des Protocoles qu`elle avait obtenue d’une manière mystérieuse par un franc-maçon français à Paris et rapportée en Russie. Sans doute l'avait-elle dérobé et que ce document fut dérobé à un sioniste. Soukhotine en fit faire plusieurs copies qu’il remit à ses amis. Il a pu être prouvé qu’il donna le premier exemplaire, en 1895, au futur Conseiller d’État Philippe Petrovitch Stepanoff qui fit polycopier cet écrit dans la même année et le fit imprimer en 1897 en petite quantité à l’intention de ses amis et connaissances.

Le premier Congrès Sioniste de Bâle, en 1897

Les sionistes se sont réunis à Bâle en 1897 pour discuter de l’établissement d’un État juif en Palestine. Mais les Protocoles n'ont rien à voir avec des résolutions prises lors de ce congrès. Ceci a été prouvé par la suite au cours d’un procès qui dura plus de quatre ans à Berne.

Le Capitaine Müller von Hausen, sous le nom de Gottfried Zur Beck, publia en 1919 la première traduction en allemand des Protocoles, sous le titre Les Secrets des Sages de Sion. Il prétend que le chef du Service Secret russe à Paris, Ratchkovsky, aurait envoyé un espion au Congrès de Bâle. Il se serait procuré une copie du document. Mais il s'agit d'un mensonge et ce qu'à raconté Beck ne tient pas la route.

La diffusion mondiale et le procès de Berne

Jusqu’à la fin de la Grande Guerre, les Protocoles étaient inconnus en dehors de la Russie. La situation commença seulement à devenir gênante à partir de la fin de 1919, époque où des traductions des Protocoles furent mises en vente en Allemagne. D’autres traductions suivirent en 1920, en Amérique du Nord et en Angleterre.

Cette histoire de Protocoles rédigés par un juif pour des juifs commence à faire scandale. Suite à cela, trois articles sont publiés séparément par trois personnes différentes dans trois pays différents dans le but de fournir une explication sur l'origine de ce texte. Mais de toute évidence les explications sont fondées sur une complète invention comme si on voulait nous cacher la vérité et étouffer quelque chose.

La question que l'on se pose est : sont-ils des vrais ?

Il faut attendre douze ans pour que la Juiverie n’essayât de faire constater la falsification des Protocoles par une décision de justice. Le Grand Procès de Berne commença le 16 novembre 1933 pour un jugement rendu le 14 mai 1935. Il en ressort un rapport d'expertise démontrant que les Juifs et leurs témoins n’avaient pas une seule preuve valable de la falsification des Protocoles. Mais les conclusions du tribunal sont que les Protocoles sont une falsification et un plagiat d'un livre du révolutionnaire Maurice Joly, paru en 1864 sous le titre Dialogue aux Enfers entre Machiavel et Montesquieu. Les Juifs n'avaient pourtant gagné qu'une bataille, pas la guerre. Un jugement en appel fut rendu le 1er novembre 1937. La Cour d’Appel annula le premier jugement.

Les Protocoles resteront un document qui, grâce à ce procès, sera reconnu comme étant d’autant plus authentique que la Juiverie, pour réfuter cette authenticité, n’a rien trouver de mieux qu'utiliser de faux témoignages, d’éliminer tous les témoins à décharge, de faire rédiger les procès-verbaux par des sténographes privés et d'utiliser des pièces justificatives non légalisées, des traductions erronées et des expertises tendancieuses.

Ils furent interdits de diffusion en France depuis 1990. Autorisés seulement depuis 2008 après l'abrogation de la loi du 29 juillet 1881.

La vérité sur leur auteur n'a, quant à elle, été découverte qu'à la fin du XXe siècle par un historien en littérature russe : Mikhail Lépekhine grâce à l'ouverture des archives soviétiques à partir de 1992.




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