Durant ces quarante dernières années, nous avons assisté à une véritable révolution dans la découverte des possibilités pratiques de la radiesthésie. Nous sommes déjà à des années-lumière du temps, pourtant pas si éloigné, où la radiesthésie n’était utilisée que par les puisatiers pour trouver l’eau potable et les sources souterraines. En effet, avec une simple
baguette recourbée en forme de L il est possible de localiser de l’eau qui coure sous votre pelouse. Aujourd’hui, les manuels de radiesthésie abondent dans les librairies. Certains sont même trop complexes pour l’amateur débutant. D’autres sont de qualité médiocre et se cantonnent à indiquer les moyens de trouver les sources sans vraiment expliquer comment.
La radiesthésie est un moyen étonnant pour retrouver les
objets perdus mais représente également une des voies royales permettant d’harmoniser en soi les facultés de raison et d’intuition. C’est une fabuleuse méthode d’investigation des
ressources de l’inconscient, une technique pour obtenir des réponses aux questions auxquelles une pensée purement rationnelle ou scientifique ne peut répondre. Et pourtant, le processus de la pensée rationnelle fait partie intégrante de celui de la radiesthésie.
En étudiant le phénomène de la radiesthésie nous serons amenés à considérer l’opposition qui existe entre les
hémisphères gauche et droit du cerveau et les « voies de la connaissance », selon certains premiers chrétiens hérétiques, appelés les
gnostiques, dont la philosophie peut nous aider à mieux comprendre le processus.
Source : Sig Lonegren, Le Pendule, 1989