Les technologies des transports du futur

Capsule Hyperloop
Capsule de transport Hyperloop
Au XXIème siècle, les transports et les communications modernes créent des liens dans le monde comme jamais auparavant. Au cours des cinquante dernières années la Nasa a envoyé des astronautes dans l'espace à bord de grandes fusées. Pour certains cette méthode se compare à mettre un homme sur une immense pièce pyrotechnique et à allumer la mèche.

Pour que l'homme puisse voyager plus loin dans l'espace il aura besoin de systèmes de propulsion avancés. La Nasa travaille sur plusieurs de ces systèmes. La Nasa et d'autres chercheurs étudient et élaborent une immense variété de technologies de propulsion avancées. Une des versions très exotique de ce genre de technologies consiste à utiliser une catapulte de lancement. On utilise une technologie dérivée des trains à sustentation magnétique pour construire un traineau « Maglev » (abréviation de "magnetic levitation") qui transporte la fusée, la pousse à la vitesse du son et lui permet de décoller.

Les traineaux maglev

Ce sont les japonais qui détiennent le record actuel de vitesse pour un train expérimental. Le record a été battu le 21 avril 2015, au Japon. Il est de 603 km/h. Jusqu'alors, le record pour un train classique était de 574,8 km/h détenu par le TGV français depuis 2007. Un train à sustentation magnétique utilise les forces magnétiques pour se déplacer. Il lévite grâce à des aimants fixés aux véhicules et à des bobines supraconductrices installées dans les rails. Il utilise le phénomène de sustentation électromagnétique et n'est donc pas en contact avec des rails, contrairement aux trains classiques, ce qui évite les frottements. Cette technologie est étudiée par la Japan Railway depuis 1962 pour un usage commercial. Une ligne est actuellement en construction entre Tokyo et Nagoya. L'ouverture de la ligne est prévue pour 2027.

Les militaires, de leur côté, font également des essais, mais pour un usage militaire. En 2016 l'armée de l'air des Etats-Unis a réussi à atteindre une vitesse de 1018 km/h pour un traîneau propulsé par cette technologie. Le record s'est déroulé sur la base d'Holloman (Nouveau-Mexique) sur un rail de 640 mètres de long.

Les chinois, quant à eux, étudient un train qui serait capable de transporter des passagers à 3 000 km/h. Mais le projet n'en est encore qu'au niveau des études dans les laboratoires de recherche et développement et aucun essai n'a encore été réalisé grandeur nature.

Le projet Hyperloop

Lancé en 2013 par Elon Musk, le fondateur de la société SpaceX (actuellement sous-traitante de la Nasa pour le transport d'êtres humains dans l'espace) et Tesla Motors qui fabrique des voitures électriques, l'Hyperloop est un projet de train subsonique susceptible transporter des passagers à près de 1.200 km/h en vitesse de pointe. L'idée est de relier le centre de Los Angeles et San Francisco (soit environ 600 km) en 30 minutes. Elon Musk mise sur l'Open Source pour réaliser ce projet et il n'a volontairement déposé aucun brevet.

Le principe de l'hyperloop est de faire circuler des capsules à sustentation passives, posées sur coussin d'air, à l'intérieur d'un tube dans lequel on a fait le vide. En effet, au delà de 500 km/h, les frottements avec l'air sont si importants qu'ils correspondent un peu à un déplacement dans l'eau. L'air se comporte exactement comme un liquide et c'est un frein très important à la vitesse.

La sustentation passive est créée par des aimants fixés à la capsule. Il suffit donc d'amorcer le mouvement pour créer l’effet de lévitation alors que dans le cas d'un train maglev il est nécessaire d'apporter énormément d'énergie pour générer la supraconductivité. Et pour ce qui est du déplacement de la capsule il est réalisé grâce à un moteur à induction linéaire qui est alimenté via à de simples batteries embarquées comme dans une voiture électrique. En théorie on pourrait donc presque faire ça dans son garage.

Projet Hyperloop de Limoges

Cette technologie est actuellement à l'étude en France au centre européen de R&D à Francazal, à Toulouse où s'est installée la start-up californienne Hyperloop Transportation Technologies. L'idée est de relier Toulouse à Montpellier (196 km) en 20 minutes à une vitesse moyenne de 588 km/h.

HTT n'est pas la seule des trois start-up spécialisées dans le projet hyperloop à s'être implantée en France. Le vendredi 10 août 2018, la société canadienne TransPod a déposé une demande de permis de construire pour implanter son site expérimental à Droux, près de Limoges, consistant en un centre de recherche et de développement de 1.000 m² et une piste d'essai de 3 km de long.

Cette fois on vise de relier Limoges à Paris (350 km) en 20 minutes, c'est à dire à une vitesse moyenne de 1050 km/h et 1200 km/h en vitesse de pointe.

La technologie maglev utilisée par les anciennes civilisations

Bien que de tels systèmes de propulsion semblent tirés tout droit de la science-fiction les tenants de la théorie des Anciens Astronautes croient que les civilisations anciennes possédaient les mêmes technologies avancées. Ils perçoivent les mythes culturels qui décrivent les personnes du ciel qui descendirent sur terre dans des dragons cracheurs de feu ou dans des machines d'apparence métalliques comme des preuves de la venue d'extraterrestres.

En complément vous pouvez consulter l'article sur l'oiseau de Saqqarah qui serait un modèle réduit d'aéronef de l'Egypte Antique.

En effet, tous les mythes et les légendes sont basés sur le réel. Bien que ce soit mythifié et exagéré dans plusieurs des cas il y a un fond de vérité selon lequel, dans les temps anciens, on volait vraiment dans des aéronefs, comme aujourd'hui. Ces aéronefs auraient-ils atteint la terre au moyen du même type de propulsion qu'aujourd'hui ? La réponse pourrait se trouver dans un coin reculé du sous-continent indien.

Les vimana du Mahabharata

L'inde : plus de 1,1 milliard de personnes habitent ses villes modernes et ses villages ruraux. On y parle des centaines de langues et on y pratique de nombreuses religions. La civilisation indienne est considérée comme l'une des plus anciennes civilisations, comptant des peuplements de plus de 11 000 ans. On y trouve aussi un grand nombre des plus anciens documents, traitant de technologies anciennes. Les textes en sanscrit qui ont près de 6 000 ans décrivent en détaille et de manière saisissante des machines volantes appelées VIMANA (ou Vimaana). Les Vimanas sont des avions propulsés par des turbo-réacteurs. Ça semble vrai puisque dans la description du vol on mentionne des éléphants qui s'enfuyaient paniqués, l'herbe disparaissait sous l'énorme pression émanant de l'arrière des vimanas. On peut presque affirmer qu'il s'agissait de navettes spatiales ou d'avions à réaction.

Bien que les historiens croient que les textes sur les vimanas relèvent de mythes, plusieurs documents contiennent des passages qui semblent décrire de la machinerie et de la technologie moderne. Dans le Vymaanika-Shaastra on traite des métaux utilisés dans la construction des aéronefs, de l'électricité et des sources d'énergie, des pilotes et des vêtements qu'ils doivent porter, de ce qu'ils mangent... On évoque même les armes que l'on apporte à bord des aéronefs.

Les manuels de vol des vimaanas sont similaires à ceux que l'on retrouvent dans le milieu des vols modernes de passagers ou des vols militaires. Il faut bien sûr produire de tels manuels puisque le pilote doit nécessairement connaitre l'avion dans lequel il désire voler.

Pilotage par télépathie et utilisation de gyroscopes à mercure

On a aussi appris que les vimaana pouvaient être contrôlés mentalement. C'est une technologie que les armées modernes du monde entier commencent à élaborer. On l'a notamment vu pendant la guerre froide et les recherches menées aux USA et en URSS sur ce sujet. De nos jours, même si on se croit avancés, presque toute manifestation d'une civilisation extraterrestre nous apparaitrait comme de la magie. Il est en effet question de systèmes électromagnétiques qui servent de jonction avec une pensée cohérente et organisée. Les gens sont désorientés par ce discours. Il faut vraiment pousser les limites de son esprit quand il s'agit de civilisations interstellaires.

Le Vymaanika-Shaastra, ou la science de l'aéronautique, indique que les vimanas comprenaient un système de propulsion basé sur la combinaisons de gyroscopes, d'électricité et de mercure. Est-ce possible ?

Gyroscope
Le mercure est un élément particulier. C'est du métal mais c'est aussi un liquide. Et c'est un conducteur d'électricité. On peut faire des choses inhabituelles avec le mercure. On peut le mettre dans un appareil gyroscopique fermé. Le mercure tourne autour et on l'électrifie. La Nasa et d'autres chercheurs ont mené des études sur le sujet. Ils ont trouvé que ça engendrait un effet de lévitation, une sorte d'effet anti-gravité, et qu'une lumière vive et rotative s'ensuivait.

le Vymaanika-Shaastra suggère que les vimana étaient propulsés par plusieurs gyroscopes placés à l'intérieur d'un votex étanche de mercure liquide. Un gyroscope est constitué d'une grosse roue qui tourne autour de l'axe central. Un gyroscope peut faire beaucoup de choses étranges comme par exemple de défier la gravité. C'est à cause du mouvement rotatif ou angulaire. Le gyroscope tient à conserver une orientation particulière sur son axe de rotation, soit la tige centrale. Si on pousse la tige, le gyroscope cherchera à se redresser. Il veut conserver le même moment angulaire.

Les gyroscopes sont utilisés partout : dans les avions, les navettes spatiales, les sous-marins. Ils permettent de déterminer la position des véhicules selon leur point de départ. On peut aussi s'en servir pour déterminer la vitesse ou l'orientation d'un appareil dans l'espace.
 

Moteur à vortex de mercure

Dans l'un des textes il est question de mercure en rotation qui entraine une espèce de vent puissant ou un effet de moulinet. Ce pourrait être ce qu'on appelle du stockage d'énergie dans des volants d'inertie. Ça se produit lorsqu'on extrait lentement l'énergie d'un disque en rotation qui serait le mercure. On pourrait l'utiliser pour propulser une sorte d'hélice ou ce qu'on appelle un système à soufflante canalisée comme dans un aéroglisseur.

Le mercure se prête bien à ça puisqu'il est de haute densité, il occupe peut d'espace dans le groupe propulseur. C'est toujours bien quand on construit un aéronef. Par contre les systèmes de stockage d'énergie dans des volants d'inertie on tendance à perdre rapidement de l'énergie. Pour naviguer dans l'espace il faudrait qu'ils soient énormes. Ils conviennent aux sociétés d'électricité comme l'EDF pour le nivellement de charge : on emmagasine de l'énergie quand on n'en a pas besoin et on la retire quand c'est nécessaire. Mais les centrales sont au sol. Pour avoir quelque chose d'assez léger pour voler il n'est pas certain que ça serait un appareil pratique. Il est possible que le texte décrive quelque chose qui ressemble à du mercure mais qui serait un autre métal liquide. Le moteur à vortex de mercure est peut-être une mauvaise traduction parce que ce genre de vortex ne conviendrait pas à un turbo réacteur.

Il est fondamental de savoir si ces anciennes civilisations voyageaient à des vitesses dépassant celle de la lumière. C'est l'application scientifique du savoir qui sont étudiés depuis des milliers d'années et qui font partie du veda, soit les enseignements védiques anciens ou d'autres connaissances anciennes. C'est écrit.

Si les vimana ont existé est-ce la preuve qu'il existait un réseau de transport mondial des milliers d'années avant Christophe Colomb ?

Système de refroidissement à l'hélium liquide

Une autre question se pose quant aux vimana : quel était le système de refroidissement utilisé pour le réacteur à vortex ? Un tel engin devait peser très lourd. On sait par exemple que le traîneau de l'US Air Force utilisé pour le record de vitesse pèse plus de 900 kg et qu'il utilise un système de sustentation électrodynamique constitué d'aimants supraconducteurs fabriqués dans un alliage secret de niobium et de titane. Ces aimants sont placés dans la motrice alors que des bobines conductrices sont installées sur les rails. Ces composants exercent l'un par rapport à l'autre des champs magnétiques attractifs et répulsifs qui génèrent un phénomène de lévitation. Mais pour maintenir la supraconductivité suffisamment longtemps il est nécessaire de refroidir les gros aimants. Le système de refroidissement est basé sur la circulation d'un fluide d'hélium liquide à une température de -269 °C.

Dans les vimana il fallait de la même façon prévoir un système de refroidissement d'une manière ou d'une autre.

La gestion de l'accélération est également un autre problème. On sait que la propulsion du traîneau maglev de l'US Air Force est assurée par des fusées et la puissance de l'accélération de l'engin est phénoménale pour qu'il puisse atteindre 282 mètres par seconde.

Mais quelle est la finalité de cette démonstration militaire ? Prouver que les américains du XXIème siècle sont capables de reproduire les technologies des civilisations de l'antiquité ? Montrer ses muscles à Poutine et à la Chine ? Visiblement les applications concrètes de l'expérience n'est pas un sujet sur lequel l'armée américaine souhaite s'étendre. Toutefois, ces travaux pourraient également faire progresser la technologie maglev civile en la rapprochant des performances de l'Hyperloop et en perçant les secrets du Vymaanika-Shaastra et du du Mahabharata.

Cependant une question reste posée : la lévitation magnétique et la sustentation passive sont-ils les moyens de transport du futur ou d'un passé très ancien ?



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