Le Nécromancien - Illustration de Keith Parkinson
C'est au cours de la Renaissance que la nécromancie connue ses beaux jours en Europe avec l'explosion des
« Messes Noires ». Certains grands noms de l'histoire ont trempé dans de sordides révélations qui firent scandale. On peut citer
Charles IX,
Henri III,
Catherine de Médicis et
Jacques VI d’Écosse. Ils avaient tous des sorciers attitrés qui pratiquaient d'infâmes
rituels sataniques. Les plus connus sont associés à
Catherine de Médicis. On raconte que les nécromanciens sacrifiaient un jeune enfant en lui tordant le cou. Puis ils lui coupaient la tête et recueillaient son sang. La tête était embaumée et salée, puis placée sur un autel recouvert d'une plaque d'or sur laquelle était gravée le nom d'une
entité démoniaque. Elle allait servir à tirer les oracles. Le sang recueillit était destiné à un autre usage.
Ces
cérémonies de messe noire se pratiquaient dans une solennité religieuse presque scientifique, sans aucune émotion ni sentiment. Les opérateurs se contentaient de suivre un certain protocole sans faire preuve d'aucune perversité ni haine. Pour ces sorciers noirs, la
dissection d'un corps humain fraichement sacrifié était quelque chose d'aussi naturelle que pour un chirurgien pratiquant de nos jours une opération pour sauver une vie.
Ce n'est que plus tard qu'apparurent de nouvelles pratiques découlant des Messes Noires et de la nécromancie de la Renaissance. Au XIX° siècle explosèrent différentes sectes et courants de pensées tels que
la Thelema et l'ésotérisme sexuel. Des savants étudièrent la
démonologie alors que des adeptes de différents mouvements avaient des
penchants pour le tantrisme ou le
sadisme pouvant conduire au
sacrifice sexuel. Des perversions en tout genre virent le jour en s'éloignant considérablement de la pure nécromancie qui avait comme seul but la prédiction de faits plus ou moins proches.
Mise en garde : N’évoquez rien que vous ne puissiez dominer, par exemple, quelque chose qui puisse à son tour évoquer autre chose contre vous.