En 1990, un conférencier spiritualiste a publié dans une revue la réponse qu'avait fait
Allan Kardec à une question au sujet de la « magie noire ». Sa réponse a été :
Quand Kardec a posé des questions sur les sorts, la réponse des esprits était qu'ils se mirent à grogner et à jacasser en parlant des fausses croyances et des superstitions.
Cette réponse ne convient pas vraiment car ce n'est pas ce qu'on attendait. D'autant plus qu'il a été démontré dans des études datant du siècle dernier que le mouvement du fluide de nature inférieure et
l'évocation des esprits du mal avec l'intention de nuire à quelqu'un est tout à fait possible.
Ce qui se passe en réalité, c'est que les Esprits ont trouvé de la faveur avec ceux qui croient aux prétendus
pouvoirs magiques et surnaturels, inexplicables par la raison. En résumé, les esprits sont attirés par ceux qui croient en eux. Comme nous le verrons, entre une chose et l'autre, il y a des différences évidentes.
On peut facilement en déduire que l'Esprit incarné peut, par sa volonté, jeter une
charge de fluides morbides sur la personne, et que si ce
magnétisme inférieur trouve de l'harmonie dans le destin, son action peut être mauvaise. L'esprit désincarné peut aussi le faire, avec des conséquences égales à celles de l'incarné. Mais les travaux accomplis le sont seulement dans le sens de la recherche de preuves tendant à démontrer que
la macumba et la magie noire n'est rien de plus que le mouvement du faible magnétisme, exécuté par des hommes et des
esprits maléfiques. Les études sont incomplètes et orientées.