Chapitre 3 : Où la longueur ne tarit pas l'intérêt est principalement consacré aux effets de la lune, en commençant par l'importance de ses phases.
La dépendance ultime de l'opération de la lune sur celle du soleil est soulignée. Elle est suivie par une démonstration de l'analogie entre les phases de la lune, les âges de l'homme et les saisons de l'année, etc. Ensuite, il y a une courte interpolation soutenant que des corps composites sont soumis au changement perpétuel des mouvements des étoiles, sans changer leurs formes spécifiques. Après cela vient l'éclaircissement sur la nature des éclipses. Presque tout ce qui précède est dérivé du nabatéen d'Agriculture d'Ibn Wahshîja. L'auteur revient maintenant à la lune et suit, pour de nombreuses pages, la théorie de Ihwân al-Safâ', qui diffère de celle d'Ibn Wahshîja en ce qu'il relie les périodes de plus grande influence de la lune à sa conjonction avec d'autres planètes et maisons dans lesquelles elle se trouve. Le reste du chapitre est consacré à la théorie des sortilèges, où la lune joue un rôle important, et est introduit par une discussion sur les lunae de Bonemine, les positions défavorables de la lune, qui remontent à Dorotheus de Sidon. Une section est consacrée à l'art de convertir l'ascendant en une chance. Tout le passage est presque complètement envahi par des correspondances et des parallèles avec Ibn Abi 'l-Rijal, et dans certaines parties avec Sahl b. Bishr. Une note donne une définition mathématique des aspects. Le chapitre se termine par le contraste entre l'exhortation d'Aristote à Alexandre pour pratiquer l'astrologie et l'interdiction islamique de cet art.
Chapitre 4 : Où l'on découvre un court traité de la doctrine de la trépidation des sphères des étoiles fixes,
qui doivent être pris en compte dans l'élaboration des tables astronomiques. Ceci est repris textuellement du Theo Alexandrinus, avec l'ajout d'un post-scriptum, qui est apparemment le travail du compilateur.